Le temps d'un autre regard
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Une expérience étrange - 2

Réflexions > Echanges imaginaires avec une AMie
15/06/2017

Chère Amie,

« Ce n’est pas parce que je ne vois pas que ça n’existe pas » ou plutôt « Ce n’est pas parce que je ne perçois pas que ça n’existe pas »

Le monde nous apparaît tel qu’il est car nos récepteurs (les 5 sens) nous le montrent ainsi.
Ces récepteurs se complètent (je sais qu’il y a quelqu’un dans la pièce d’à côté, je ne vois pas mais j’entends) mais ils ont leurs limites : l’humain n’entend pas les ultra-sons, les chauve-souris oui.
L’Homme l’a bien compris, il a développé tout un arsenal de récepteurs complémentaires : le radar, le sonar, les rayons X, l’IRM en sont des exemples les plus communs.

A ces récepteurs s’ajoutent des dispositifs qui permettent d’amplifier les capacités des récepteurs originels. Je parle du microscope par exemple, ou de la lunette astronomique ou encore du sonotone.
Avant la découverte du microscope, personne dans le monde scientifique n’aurait imaginé l’existence de ces créatures de très petite taille, invisibles à l’œil nu, que sont les microbes. La médecine n’aurait pas connu les progrès qui sont les siens, et les savants en seraient restés à leurs vieilles explications quant à la transmission des maladies.

Le problème est bien là : le monde scientifique est pétri de ses certitudes et quiconque propose une idée hors des limites actuelles de la science, s’il n’est plus excommunié ni brûlé, passe pour le moins pour un doux dingue.

Il faut néanmoins admettre que la science a progressé grâce aux idées bizarres de ces doux dingues.

Amicalement vôtre.

JP



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